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grand paris - Page 18

  • La Sénateur de Vanves au cœur des tournants technologiques et des tourments politique de la RATP

    Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine et 1ére adjointe de la ville de Vanves était dans sa fonction d’administrateur de la RATP lorsqu’elle a assisté Jeudi dernier à l’inauguration et au lancement de la première navette automatique sur la ligne n°1, en présence de la ministre Nathalie Kosciusko Morizet, du président de la RATP, Pierre Mogin, du président  de la Région, Jean Paul Huchon, de nombreux élus, des ingénieurs de la RATP et des clients étrangers. Un événement majeur pour la RATP qui concerne sa vieille dame de 111 ans (ligne n°1) qui marche sur les voies de sa jeune fille (ligne 14). Mais il intervient à un moment où cette entreprise fait face à des défis importants (contrat de service avec le STIF, Grand Paris Express, exportation de son savoir-faire comme ce fut le cas avec l’inauguration du métro d’Alger en début de semaine…) comme en sont conscient ses administrateurs très discrets, pour certains.

     

    Certains vanvéens,  qui prennent le métro et empruntent la ligne n°1, ont pu s’en apercevoir depuis Jeudi,  8 rames sans conducteur comme sur la ligne 14,  ont commencé à circuler avec les 37  anciennes à conduite manuelle qui vont progressivement disparaître sur une période étalée de 14 mois, ce qui est, parait il, un véritable défi technologique pour les ingénieurs de la RATP. Ils ont pu découvrir ces nouvelles rames construites par Alstom (MP05) aux couleurs chaleureuses et claires, avec dispositif de vidéoprotection, d’informations voyageurs sur écran LCD, ventilation réfrigéré, qui circulent plus vite (30 km /h au lieu de 27,4), et sont moins bruyantes… « Il y avait une priorité à moderniser cette ligne 1 qui est la plus ancienne et la plus fréquenté (725 000 voyageurs/jours)… en conciliant 3 attentes : augmenter la capacité à l’heure de pointe, stabiliser la production en respectant des intervalles réguliers et moins longs, améliorer le confort » a expliqué  Pierre Mongin. 

     

    NKM a mis l’accent sur la compétence de l’entreprise qui lui a permis d’effectuer une première mondiale en réalisant ces travaux tout en maintenant l’activité sur la ligne,  ce qui a provoqué  1300 h de chantiers de nuit : « C’est une performance d’ingénieur qui a été réalisée sur cette ligne car c’est beaucoup plus simple de faire quelque chose d’innovant à partir de rien, alors que c’est  très compliqué de mettre de l’innovation dans l’existant et de le porter à la pointe ! Et c’est dans l’esprit du Grenelle (de l’environnement) d’améliorer l’existant et de métamorphoser le quotidien ».  Tout en prenant date avec le projet du Grand Paris et son réseau de transports :  « Je souhaite que la RATP participe activement à la réalisation de ce projet, et elle fait la démonstrationde ces possibilités avec cette ligne n°1 » a-t-elle déclarée tout en souhaitant que « la RATP soit force de proposition sur le reste du réseau – en dehors du prolongement de la ligne 14 qui lui a été confiée  - et répondre aux appels d’offres lancés par la SGP ». Jean Paul Huchon qui est aussi président du STIF  a salué avec gourmandise « la capacité de la RATP à tenir les délais d’une manière assez admirable »…. « Ce sera l’un des objectifs des contrats (de service)  que nous devons négocier avec la RATP. Et il faut aller plus vite pour échapper à des périodes plus bousculées » a-t-il prévenu

     

    Il n’a échappé à personne depuis quelques années que les présidents de la Région (et du stif) et de la RATP sont en conflit permanent, même s’il est feutré,  comme ont pu encore s’en apercevoir des élus comme Bernard Gauducheau, maire et conseiller régional de Vanves,  qui siége à la Commission Permanente de la Région. Le déploiement du réseau de bus articulé sur site propre T ZEN entre le Grand Paris et la Grande couronne a suscité dernièrement un débat très significatif sur les missions dévolues à la RATP. Les socialistes en ont profité pour  dénoncer les politiques de filialisation et d’exportation de la RATP « qui sont dangereuses car ce groupe ne met pas tous ces efforts sur la zone dense ». Les Verts s’étonnaient que « l’on ait inventé une nouvelle forme d’entreprise nationale avec des contradictions » car en dehors des lignes TZen, « c’est le rôle et les missions de la RATP qui ont été mis en cause ».  

     

    « Pour faire du transport public, il faut des entreprises publiques » martelaient les communistes. « On devrait avoir une expression politique pour contester la stratégie commerciale de la RATP (à l’étranger). Ce n’est pas son rôle. Sauf à la considérer comme toute entreprise commerciale » ajoutait la gauche de la gauche (FdeG).  Du coup JP Huchon proposait à ses collégues « de faire la lumière sur l’implication exacte de la RATP à l’étranger » face aux explications de son président, Pierre Mougin « qui relativise cette activité internationale » et à celles des syndicats «  qui y sont favorables car son activité serait conditionnée justement par ce développement à l’export (grâce à des filiales communes avec la SNCF) ». Et les négociations du Contrat de service  entre ces entreprises publiques (RATP/SNCF)  et le STIF vont en donner l’occasion. 

  • LES SENATORIALES VANVES : ET LES VERTS DANS TOUT CELA ?

    Durant toute cette campagne des sénatoriales, bien discréte mais pas feutrée, on n’a pas tellement entendu les écologistes, notamment à Vanves où ils n’ont même pas parlé des sénatoriales sur leur blog. Il est vrai qu’ils font cause commune avec le PS, le PC, le FdeG sur une liste unique. Et que l’on n’entend que sa tête de liste – Philippe Kaltenbach - qui clame partout  « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! ». Et pourtant dimanche soir, les Hauts de Seine devraient avoir un nouveau sénateur Vert, avec André Gattolin, une première pour le 92 – sachant qu’il y a 4 sénateurs EELV dont Dominique Voynet au Sénat - comme le fut l’élection de Vincent Gazeilles, premier conseiller Général  Verts, représentant Clamart, à l’assemblée départementale.  

     

    Très présent dans la vie associative et de ce mouvement, Anré Gattolin fait parti des gens qui ont contribué à la dynamique d’Europe Ecologie à la fin 2008,  en autre, avec Daniel Cohn Bendit et bien d’autres, issus des grands organisations non gouvernementales, ou de l’action citoyenne. « J’ai été délégué national adjoint du mouvement Europe Ecologie, j’ai beaucoup participé à la campagne des Régionales en Ile de France auprès de Cécile Duflot, aux cantonales... Et à un certain moment, mes amis m’ont poussé, cherchant  à diversifier la représentation entre les ex-verts et les ex-non verts, à profiter de mes compétences en tant que représentant de la société civile et professionnelle » explique t-il.  « J’ai un vrai engagement qui remonte à plus de 35 ans dans toutes les formes de mouvement démocratique européen, ayant été secrétaire général des jeunesses européennes fédéralistes en Ile de France… et au niveau écologiste à la fois dans le domaine environnemental qui est assez ancien dans toutes les associations, mais qui n’est pas simplement de défense de la nature, en prenant en compte les hommes, et la dimension humaine et sociale » Il entend faire son travail de parlementaire à plein temps tout en continuant la vie associative, ayant signé la charte éthique d’Anticorps (contre le cumul des mandats).

     

    Et il a une idée bien arrêté des dossiers altoséquanais et franciliens dont il se saisira notamment à l’occasion des débats sur le Grand Paris  : « Notamment la question de l’urbanisation et de la densification du territoire des Hauts de Seine qui est déjà très dense. Je ne suis pas du tout contre la construction de logements, si possible en retrouvant un ré-équilibrage de nos territoires dans les Hauts de Seine, parce qu’effectivement entre la part de logements sociaux de certaines communes et d’autres cités au nord, on a l’impression de passer de l’Equateur au Pôle Nord. Il y a vraiment une disparité très important » explique t-il en ajoutant : « Je suis très dubitatif par cette relance de l’urbanisme commercial avec la construction de tours dans chaque grande commune détenue par la majorité actuelle, surtout lorsqu’on voit l’état économique du marché des bureaux où l’offre dépasse déjà la demande. Nous sommes là dans des logiques de court terme, car cela génère effectivement de l’activité et des rentrées, mais sans calculer les coûts d’infrastructures. Surtout lorsqu’on voit l’engorgement, le dysfonctionnement des transports collectifs ou individuels. On se retrouve en fait dans une économie qui ressemble à de la cavalerie immobilière ». Tout récement, il a d’ailleurs  demandé sur le nouvel incinérateur d’Isssy les Moulineaux,  « à ce que l’on fasse une vraie étude épidémiologique sur les populations car les normes utilisées tiennent compte uniquement des émissions et des rejets faits par l’incinérateur mais pas de la présence du Bd Périph et de la voie sur berge. Et là, le sénateur peut peser à la fois sur les pouvoirs locaux et les organes administratifs gouvernementaux ».

  • VANVES ET AUTOLIB ! DU PLOMB DANS l’AILE !

     « Une station, c’est 6 places de stationnement. Il en est prévu  rue Larmeroux (vers la rue Mansard), au métro Plateau de Vanves/Malakoff, à la gare de Vanves/Malakoff, Bd du Lycée Rue Mary Besseyre, rue Marcel Martine, Carrefour Legris, ce qui va supprimer 36 places de stationnement dans la ville » expliquait Bernard Gauducheau lors de la dernière réunion de quartier, en ajoutant «  ce nombre de stations est nécessaire pour assurer une rotation ». Mais voilà, la suppressionn  de places de stationnement font tiquer certains élus et habitants tant de Vanves que dans d’autres communes. Au dernier conseil comunautaire de GPSO le 30 Juin dernier, les élus d’Issy les Moulineaux se sont même abstenus pour cette raison, car pour cette ville de prés de 60 000 habitants, il en faudrait 22… et le coût : 200 000 € par station parait il

     

    Huit communes limitrophes de Paris ont rejettées pour l’instant ce projet de voitures libre-service dont les travaux doivent démarrer  pour 250 stations sur les 750 prévues et se dérouler entre la mi-Juillet et Septembre 2011, afin de permettre une opération test pendant deyux mois 5octobre et Novembre) avant le grand lancement prévu le 1er Décembre 2011. Le Pré Saint Gervais et Clichy refusent pour des raisons budgétaires. D’autres parce que contrairement à Vélib’, Autlib ne suscite par l’enthousiasme des habitants comme à Vincennes. Enfin, quelques unes sont opposées par principe, comme Ivry, Montreuil dirugé par lesVerts avec Dominique Voynet : « Cela va généreer des trajets supplémentaires. Il faudra conduire des autolib » des stations trop pleines vers des stations vides. A priori, nous pensons que cela ne fonctionnera pas, cela coûtera cher, cela générera des déplacements parasites de voitures et ne jouera pas sur les déplacements pendulaires du travail à domicile, le vrai prob éme » expliquait elle au JDD

     

    Les Verts ont ayu Conseil Régional ont toujours été opposé au financement de cette opération, dénonçant un projet faussement environnemental ainsi que son coût très élevé. Cette « fausse bonne idée ne fera qu’ajouter des véhicules automobiles individuels dans la chaîne des transports, ceci en contradiction avec le PDU (Plan de Déplacement Urbain) de la région qui vise à réduire le trafic automobile (comme d'ailleurs l'impose la loi) ». Ils  sont particulièrement inquiets du montage financier de cette opération et de son coût pharaonique. En effet, « chacune des 46 communes participantes paye 50 000€ par station, soit environ 25 M€ pour la seule ville de Paris. Elle devra patienter dix ans avant d’amortir à peine 20 M€. C'est l'une des principales raisons du refus de nombreuses villes franciliennes ». Enfin, ils dénoncent l’optimisme béat qui accompagne le projet Autolib. « Ainsi, pour équilibrer son budget, Autolib devra cumuler 200 000 abonnés alors que Vélib peine à dépasser les 165 000 depuis 3 ans. C'est donc la menace de devoir renflouer Autolib avec des deniers publics qui plane au-dessus des villes même si Bolloré s'engage à assumer une partie des pertes ».